Valerio BISPURI

[christian]

De passage à Perpignan au festival Visa pour l'image, j'ai été plutôt déçu par le formatage, l'impression que tout se ressemblait et que l'important n'était pas tellement l'acte photographique mais le côté informatif sensationnel ( sur l'Ukraine en particulier). Normal c'est du photojournalisme et les photos doivent être rapidement arrivées dans les médias. Et puis au milieu de tout ça, une exposition m'a tellement accroché que j'y suis revenu au moins 3 fois. Valerio BISPURI travaille en profondeur, il prend son temps, ses images sont composées, il y a une lumière, un sujet fort, des cadrages impressionnants et un noir et blanc extra. Donc je partage :

" L'être humain avant tout
"Toutes mes photos parlent de liberté perdue. Je crois qu’il est très important pour un photographe de montrer les personnes invisibles. Je pense que mon travail est un travail anthropologique, et ce qui est primordial pour moi, c’est de rencontrer l’être humain avant le malade mental, et de rendre compte de la réalité. C’est pour cette raison que je prends beaucoup de temps. Je n’aime pas la direction que prends le photoreportage, tout est dans le présent, l’instantané. Je préfère prendre mon temps pour créer des choses qui durent." Valerio Bispuri
"Pour moi, chaque photo doit raconter sa propre histoire, et quand je photographie, je ne recherche pas l’esthétique, je recherche la profondeur." Valerio Bispuri

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